JO-2024: à Paris, futsal et louanges chrétiennes pour l'arrivée de la flamme

JO-2024à Paris, futsal et louanges chrétiennes pour l'arrivée de la flamme

[ MAJ : le nombre de personnes a été modifié après un échange avec un des membres en charge de l'organisation, ils étaient 1300 et non pas 600 comme l'avait indiqué l'AFP ]​​​​​​​
Un tournoi de futsal, d'anciens champions et des louanges réunissant catholiques, protestants et orthodoxes: les chrétiens étaient invités à un après-midi sportif mercredi à Paris pour fêter l'arrivée en France de la flamme olympique.

Quelque 1300 personnes se sont retrouvées au stade Pierre-de-Coubertin pour ce "moment d'unité, de fraternité et de spiritualité à l'occasion de l'arrivée de la flamme à Marseille", résume à l'AFP Janvier Hongla, chargé des "Holy Games" qui vont mobiliser l'Eglise catholique jusqu'aux Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre).

L'après-midi festive s'ouvre par une brève allocution d'anciens champions. "C’est une fête de l’unité, pour montrer un exemple. La paix, on peut la faire ensemble!", lance l'ancien handballeur Joël Abati, champion olympique en 2008.

Sur les gradins, beaucoup d'adolescents et de jeunes adultes. "L’Eglise cherche à parler de Jésus aux jeunes mais les jeunes ne viennent pas dans les églises. Il faut aller où ils sont, c'est-à-dire dans les stades!", explique en souriant l'évêque auxiliaire de Paris Philippe Marsset, l'initiateur de Holy Games, qui réinterprète la devise olympique:

"Plus haut, plus vite, plus fort, ensemble".

Les équipes de futsal se succèdent sur le parquet ciré, tandis qu'un groupe reprend à la batterie et à la guitare des standards du rock.

Pour les jeunes sportifs qui s'affrontent pendant des matches de six minutes, aucune contradiction entre foi et compétition: "on essaie toujours de battre l’autre, mais dans le respect!", résume Jean-Damien Dulcet, 22 ans.

"Le sport de haut niveau a été pour moi la meilleure école", explique à l'AFP l'ancien champion de Taekwondo Pascal Gentil, double médaillé de bronze aux JO en 2000 et 2004. "Qu'on gagne ou qu'on perde, l'important c'est de comprendre pourquoi on a perdu, la résilience" et "quand on a appris ça et qu’on a la foi, alors on est bien dans ses baskets, on ne doute de rien."

Avant le tournoi, la salle a observé une prière commune, sous la houlette de l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, du président de la Fédération protestante de France Christian Krieger et pour les orthodoxes de Mgr Dimitrios Ploumis.

La réunion se voulait très oecuménique puisque le président du Conseil national des évangéliques de France (CNEF) Erwan Cloarec, qui représente une partie des protestants, était également présent, notamment à la célébration clôturant la journée.

Jésus, le "champion utlime"

Le footballeur Olivier Giroud a transmis un message vidéo aux participants de cette célébration dont le but premier, comme il le rappelle, était de placer ces Jeux "sous la Bénédiction de Dieu". Dans ce clip de moins de deux minutes, le joueur prie pour "que sa flamme qui nous habite, son feu, embrase tous les cœurs pendant cette période".

"Le sport est une fête et un don de Dieu, les Jeux c'est aussi une fête et un don de Dieu", a poursuivi le Champion du monde qui a encouragé les chrétiens à être "dans la joie de servir Jésus pendant ces Jeux". "C'est lui Jésus, le champion ultime qui c'est livré par amour à la Croix pour nous et il a ainsi vaincu la mort. Notre champion a été ressuscité par la puissance de l'Esprit Saint", a également rappelé Olivier Giroud.

Camille Westphal (avec AFP)


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